Devant les grandes portes..

[Invité]

Lorsque Lana se réveilla, elle ne se souvint plus de rien... que s’était-il passé, la veille, alors qu’elle était sortie pour s’amuser un peu? Quelqu’un l’avait-elle droguée? Sûrement pas, puisqu’elle était chez elle. Avant même d’avoir ouvert les yeux, la jeune femme avait senti l’odeur de parfums de toutes sortes qui flottait dans l’air refroidit grâce au climatiseur de son grand appartement. Il était maintenant temps d’ouvrir les paupières. Que découvrirait-elle? La secrétaire sentait qu’elle n’était pas seule dans son grand lit... ce devait être un homme. Un inconnu? Peut-être, mais ce qui était sûr, c’était que la soirée de la veille avait bien fini pour les deux personnes, puisqu’elle était entièrement nue, seul un drap blanc, soit la couverture de son lit, couvrait son corps. Lorsqu’elle tourna la tête, elle fit un saut. Pas n’importe quel saut, pas du tout apeuré, mais un saut de surprise.. elle n’avait jamais vu cet homme, et il était drôlement bien fait, torse nu et probablement entièrement déshabillé, tout comme elle. Que faire? Le réveiller? JAMAIS! Le regarder dormir comme un bébé était tellement comique! Mais Lana devait aller travailler. Si elle ne se présentait pas au travail, le vice-président allait encore la réprimander. Mais il fallait qu’elle parle à cet homme, il fallait qu’elle sache qui il était et ce qui s’était passé entre eux durant la nuit, même si c’était ma foi tout à fait évident.
Elle le secoua doucement, pour ne pas le brusquer ni le faire fâcher et le regarda intensément. C’était la première fois que cela lui arrivait : se réveiller aux côté d’un pur inconnu, et cette fois-ci, c’était chez elle!

« Heum... vous êtes qui, au juste?» demanda-t-elle.

Il lui fit un sourire craquant.

« Je me nomme Denis Kermovich, je travaille pour Fantana, dans le secteur de la mode...et vous?» répondit le bel inconnu avec une voix tout à fait sensuelle.

Merde.
Fantana? Lui avait-elle livré des choses qu’il ne devrait pas savoir? Elle était fichue. Jamais plus elle ne pourrait remettre les pieds à Zimaletto, jamais plus on lui ferait confiance! Coucher avec l’ennemi, aussi sexy soit-il, était inconcevable! Que dirait le Vice-président, et le Président!? Dans la tête de la jeune femme, les idées tournoyaient comme une tornade... tout se bousculait, elle pensait à renvoi, faillite de Zimaletto, poursuite et finalement, suicide... Elle, Lana Koslov, ne pourrait plus jamais regarder en face un homme de sa vie. Avoir fait une telle gaffe était la pire chose qu’il ne pourrait pas lui arriver!

Tentant de ne plus y penser, elle se leva, prenant bien soin de se couvrir avec un drap, et le fixa. Il était beau, paraissait fort et il avait de ces muscles! Magnifique, comme homme. Mais elle devait le mettre dehors. Après avoir prit une grande respiration, elle lui annonça :

« Excusez-moi... mais nous ne pouvons pas nous voir. Je travaille pour Zimaletto, et j’espère ne rien vous avoir dit d’important, parce que je dois y aller, justement. Je vous demanderais de quitter ce lit, et mon appartement, merci beaucoup, je vais prendre une douche. »

L’home se leva, lui annonça qu’il ne le savait pas du tout, l’embrassa sur le front et quitta après s’être habillé sans gêne devant Lana. Mais il revint sur ses pas, lui déposant dans la main droite un bout de papier sur lequel était inscrit son numéro de téléphone. Quel homme!

La jeune femme s’empressa d’aller prendre une douche, sous laquelle elle soupira. Il ne savait donc rien, quel soulagement! L’eau froide lui fit le plus grand bien, rien de mieux pour reprendre nos esprits! Mlle Koslov sortit, s’habilla, se maquilla et rangea ses choses avant de sortir, ce ne fut que rendu dans la rue qu’elle remarqua qu’elle avait quinze minutes de retard. QUINZE MINUTES!? Elle allait se faire tuer! Le temps de sauter dans sa voiture de luxe, de se garer rendu aux bureaux de Zimaletto et de se rendre à l’intérieur lui prit une bonne dizaine de minutes en plus. Ce ne fut que rendu dans le hall d’entré qu’elle aperçut Yzza, la nouvelle designer. La jeune femme était aussi mal habillée qu’à l’habitude! Trop de couleurs, beaucoup trop d’originalité dans son style, selon la jeune secrétaire qui, elle, portait une jupe cigarette blanche et une camisole griffée qui lui avait coûté les yeux de la tête!

« Oh, bonjour, Mlle Yzza.» dit sèchement Lana. « Tu sais quoi? Je me suis réveillée à côté d’un homme qui travaille pour Fantana! J’ai eu une peur bleue, mais finalement, il n’avait aucune idée d’où je travaillais.» reprit-elle, avec un sourire fier.

La jeune Russe déposa ses sacs sur le sol et attendit la réaction de la designer...

[Yzza Krasivaya]

Tôt ce matin, elle a eu un de ses rêves étranges, non, un affreux cauchemar et un gros mal de tête, ce qui fit qu'elle se retrouva en bas de son lit dans sa chambre sombre. Elle avait trop bu, elle avait trop joué au poker avec son coloc, l'ami à son chum qui habitait et habite toujours chez elle. En ouvrant les yeux, Yzza était nez à nez avec un yeux vert invisible dans l'obscurité, qui est en faite son chat au pelage noir dénommé Coke, un beau coke flatte. Chaques matins, c'était comme ça avec ce félin domestique, quand tu te réveille tu es à deux pouces de sa face poilue qui te chatouille ensuite les narines pour ensuite éternuer à trois reprises. Toujours en pyjama et les éternuments ont arreté, elle sorti de sa chambre, les cheveux en bataille, elle dormait presque debout sûrement à cette heure pareil, car l'aube apparait peu à peu dans les fenêtres de son appartement.

- Allô, Yzza! Dit la personne en avalant son petit déjeuner qui était des oeufs brouillés dans une assiette blanche bien normal avec du pain tartiner de confiture de fruit des champs et comme brevage un bon et chaud café.

La peur que Yzza a eu juste avec ce "Allô" surprise. Elle ne s'y attendait pas à ça et elle le savait juste à respirer vite, la main sur sa poitrine proche de son coeur, adosser sur le mur les cheveux qui cachait son visage un peu contrarié à cause de ce sursaut. En plus, son coloc était à deux doigts d'avoir une jolie marque rouge sur une de ses joues mal rasées depuis deux ou trois jours celon elle sans y réfléchir.

~ Ed! Tu m'as fait une de ses peurs! J'ai senti mon coeur qui s'en allait sortir de ma poitrine..! Ouf! Tu as été dur ce matin! Souffla-t-elle en levant la tête

- Euhm... J'ai juste dit allô... Ce n'est pas épeurant de dire allô à quelqu'un?! Arf, laisse va prendre ta douche. Gesticula un peu de droite à gauche Eduard ( l'ami à Yzza et à son petit copain) en menant l'assiette dans le lave vesselle.

Sur ce elle s'en allait donner une claque en arriere la tête avant d'aller prendre sa douche pour tout mettre ça moin en bataille en parlant de ses cheveux longs, mêlés et très mêlés. D'ailleur, elle n'en revenait toujours pas qu'elle a fait un saut de la mort rien que pour ça et en plus avec un imbécile que tu n'y attendais pas qui soit levé de si de bonheur, car d'habitude il se lève à sept heures et demi et il est environ six heures et quart. Bref, à ce qu'elle a vécu ce matin bien matinal, elle est réveillée, ce qu'elle croyait quand elle sortit de la douche les yeux qui se fermaient presque tous seuls. Sorte de la douche, en serviette, pas gêner, elle alla chercher une tasse de café pour ensuite aller dans sa chambre enfin de s'habiller et aller au travail. C'est ce qu'elle faisait pendant que Ed s'étouffait avec son café en voyant cela se promener pour finalement arriver dans une chambre toujours aussi sombre.

Un cadran sonne. Ça signifie pour la designeuse qu'elle doit aller travailler. Bon, elle était prète désormais, elle était habillée vêtue d'une jube noir qu'on dirait une robe car elle avait une camisole un peu longue et médiéval à propos du style et de l'attachement ( qu'Eduard a été heureux de l'attacher) et ça fini qu'elle avait un ruban de la couleur rose. Elle était aussi maquillée comme toujours de la couleur noire, elle s'est brossée les dents, accessoirisée avec ses accessoires fait par ses propres mains, dont sa montre, le ruban et la sacoche qui avait son porte monnaie, ses ciseaux, ses aiguilles et le ruban à mesurer. Elle était prète, pour une fois. Elle mit aussitôt ses genres de chaussons mélangés à des pentouffles, prit ses clés et prit son cahier de modele et s'en alla chez Zimaletto.

Yzza Krasivaya marcha tranquilement pour aller à l'entreprise et elle arriva finalement à destination en croisant la secrétaire du Vice président qui lui adressa la parole plutôt sèchement, aussitôt elle pensa que son matin a été gachée par une secretaire en plus qu'elle se sens fière d'avoir coucher avec un homme qui travail chez Fantana... Autrement dit, Yzza s'en fichait totalement de ce qu'elle a vu au coté d'elle dans son lit. Pffff... Elle a déjà vécu quand elle a eu une petite envie aller dans une boite de nuit et c'était à la soirée de cette boite de nuit qu'elle a rencontré son coup de foudre dans son lit, c'est-à-dire son chum qui est dans ses études de photographie à l'heure qui l'est.

~ Bon matin, Mlle Lana Koslov. Dit-elle aussi sèchement que la secretaire.

~ Est-ce que tu savais que je m'en fou totalement ce qui s'est passé dans ta nuit et même ce matin? Je pense que non... Tu apprendras à me connaître, cocotte. Répondit Yzza à Lana à propos du sujet avec un sourire moqueur.

[Kira Voropaeva]

Neuf heures. Mais où était-il, diable. Pourtant la journée de travail finissait beaucoup, énomément plus tôt. N'était-il pas supposé reveir directement chez elle? Non pas qu'il ne pouvait revenir chez soi, oui bien sûr le choix lui appartenait , mais tout de même une promesse était une promesse. Mais pourquoi ceci la touchait tant? Pourtant depuis bien des mois,jours et même des années elle avait appris à le connaitre. À connaitre ses manies, et pour finalement finir ses promesses. Kira savait mieux que qui autre, que ce n'était que des façon de se défaire d'elle. Et néanmoins elle éspérait, quoi demanderiez-vous? La jeune femme ne savait pas elle même, elle éspérait. Voilà tout. Un miracle ou un changement de son comportemet. Rien de plus, elle demandait seulement à se faire rendre la même compassion. Mais décidément, ses demandes n'étaient aucunement écoutées. Peut-être était-ce mieux ainsi. Après tout qui a dit que dans l'utopie tous seraient heureux. On a besoin de problèmes pour avancer et comprendre ses erreures. Une minutes, quelles erreures? Elle n'avait rien fait elle, tout ses gestes étaint destinés à un seul but qui ne se résumait que très brièvement - Lui. Elle le faisait parraître! Oh que si! Mais rien,aucune réaction. C'était sûr, desfois les sentiments prenaient le dessus et elle pouvaient facilement commencer à brailler dans les toilettes de la compagnie, mais très vite le sense moral revennait et prônait son monde intérieur. Après tout, cette dernière avait depuis bien des temps adoptée l'allure d'une dame de pique. Regardant tout le monde avec des regards méprisants -Même ceux qui n'avaient rien faits pour le mériter- ou tout simplement crier sur sa secrétaire. Il n'était pas rare - Même vraiment pas - de l'entendre crier sur les personnes travaillant dans son secteur pour diverses raisons. Certes, plusieurs d'entre eux le méritaient, mais aumoins une manière plus douce et agréable aurait été la bienvenue. Pas pour Kira. Selon elle, il ne fallait jamais faire part de douceur. Une grosse erreur. Sinon, les gens en question allaient en profiter et s'asseoir sur son cou. Ne pas travailler enfin!

Minuit. Mais seigneur, où était-il entrain de traîner? Sûrement encore dans un de ces clubs avec Roman. Et non seulement avec celui-ci. Une certitude - Qui s'avérait toujours à être réelle - s'installa dans son esprit. Il était avec une femme. Comme toujours. Mais il lui avait pourtant clairement dit, avec de tels yeux...Il ne semblait pas être apte au mensonge. Si se fier aux paroles de cet homme, ce dernier se trouvait en ce moment à une conférence dite très importante. Mon oeil. Quelle conférence peut-elle avoir lieu à une telle heure de la nuit? Sans doute une qui porte à l'étude du corps humain et à ses multiples fonctions, et encore là le conseil des directeurs se composait de deux membres. Dans una pprtement, avec une atmosphère romantique...Oh, la ferme Kira. Il ne fallait pas penser à ça. C'était le point qui faisait mal. Dire qu'elle en était rendue à se verser du sel sur sa propre plaie. Une plaie si fraîche, et qui n'aura jamais le temps de cicatriser. Jamais à cause de lui. Mais, pourquoi ne dormait-elle pas. Elle devait le faire. Mais son corps et âme réclaimaient la présence de cet être à ses côtés. Et non, pas pour la raison que plusieurs auraient immédiatement pensés. Tout simplement parce qu'elle...l'aimait. C'était si dur à avouer, et pourtant c'était réel. Quoi que, celle-ci a déja eue la chance ou la malchance d'entendre - Ils n'étaient pas un couple. Mais oui il l'étaient! Seulement, seulement quoi au juste? Seulement, il restait près d'elle pour ne pas perdre sa voix au conseil. C'était cette rude vérité, mais Kira ne voulait pas l'admettre. Chaque jour elle était prête à rompre ce lien déja fissuré, et pourtant tout en revennait au même. À la vue des yeux de ce dernier, elle perdait tout ses moyens. Elle avait besoin de lui voilà tout. Et il n'y avait pas de mots pour décrire à quel point elle éspérait que c'était la même chose du côté de celui qui avait pris place dans son esprit. Fiancé...Ce mot restait pris à tout jamais dans sa tête, c'était son fiancé. Oui, ils étaient liés par ce fait. Aumoins ceci la rassurait. D'accord, il tournait à gauche mais revennait toujours. Donc, il l'aimait? Kira s'obligeait à croire ceci.

Deux heures du matin. Il n'était toujours pas venu. Et si il avait un accident? Oui, et si il avait un accident. Peut-être s'est-il fait cambriolé par des brigands? Non, la police aurait appelé. Tout de même il fallait vérifier. Enrolant les manches du pyjama d'Andrei - Trop grand pour elle - cette dernière attrapa son cellulaire. Ses doigts composaient eux même le numéro qu'elle conaissait que trop bien. L'Abboné était bloqué ou bien se trouvait dans un secteur qui ne captait pas les appels. Non, il n'avait pas bloqué son téléphone. Kira refusait de le croire. Oui, il était sûrement à sa conférance. C'est pour cela qu'il ne prenait pas l'appel. C'était élémentaire. Se roulant en boule elle prit une grande respiration tout en adosant le pyjama de son fiancé. Son odeur était toujours présente. Son parfum si cher, et finalement tout simplement le fait qu'il l'a porté. Elle ne pouvait s'endormir, elle avait besoin de lui pour la rassurer. Pour pouvoir se coucher dans ses bras, et enfin fermer les yeux sans se soucier de ce qui se passait aux alentours. Elle n'y arrivait pas. Sas même comprendre ce qu'elle faisait, Kira s'est retrouvée avec une envellope de photos dans les mains. Les larmes aux yeux, elle fit tomber tout ce qu'il y avait à l'intérieur autour d'elle. Andrei, Andrei et elle. Leurs plus beaux moments. Quoi de mieux pour soigner un coeur malade. Finalement, se couvrant avec une mince couverture elle s'endormit. Avec une photo de son bine aimé serrée contre elle. Aumoins dans le monde du rêve rien ne lui causait du mal. Là, elle pouvait vivre une vie heureuse. La sienne l'était, certes, mais c'était elle-même qui se la compliquait. Croyant qu'un amour impossible l'unissait avec Andrei. Il l'aimait, elle le savait. Le problème était que, lui même ne voulait pas encore l'accepter. C'était beauoup mieux courrire les jupons. Évidemment, logique masculine.

Le matin, c'était le matin. Et il n'était toujours pas là. Dans à peine une heure Zimaletto allait ouvrir les portes. Accueillant ainsi tout ceux qui ont eu la chance d'y travailler. Et Il allait encore arriver en retard. S'excusant devant elle, et elle seule. Bien sûr, occupant le plus haut poste il se permettait ce dont les autres n'étaient même pas capable d'imaginer. Dire qu'en plus la deuxième tête dirigeante était celle qui l'entrainait dans tout ça. Bref, elle ne voulait plus y penser même si elle réussisait toujours à revenir sur le sujet en question. Déjeuner? Non merci, il y avait un bar à Zimaletto et si la faim viendrait à se démontrer elle aurait toujours un cinq minute à combler. S'habillant sans même regarder ce qu'elle prenait, elle finit par descendre de ce maudit appartement directement au garage. Là bas attendait sa voiture. Dans l'était où elle était ce n'était vraiment pas conseillé de prendre le volant d'un véhicule, mais personne n'était là pour la conseiller. De toute manière elle savait se prendre en mains. Bien que le temps pour se rendre à son lieu de travail était plus ou moins égal à une heure - Quoi que en métro cela aurait pris moins d'une demi heure - Kira n'était pas dans la classe sociale base pour traîner dans les soutterains. Et puis quoi encore? La jeune femme appercevait déja l'immense immeuble qu'occupait la compagnie, et ce ce n'était que la base de celle-ci. Se garrant là où son nom était indiqué, Kira sorta de sa voiture et respira un grand coup. Maitenant il fallait mettr eun nouveau masque. Ce dernier ne faisait plus l'affaire. Nul n'était supposé de percevoir ses émotions.

Monter à l'étage suppérieur lui prit quelques minutes, elle était en retard. Et pour la première fois de sa vie il fallait bien l'avouer. Bon, elle trouverait quelque chose. De toute manière sa secrétaire ne devait même pas être encore arrivée. Où si elle l'était - Chose impensable - cette dernière était sûrement dans les toilettes entrain de se refaire une millième fois une beauté. À peine eut-elle le temps de faire un premier pas , déja elle voyait des gens qui n'étaient pas à leur affaire. Bon, décidément personne ne comprennait rien ici. Essayant de trouver son calme, elle se dirigea vers ces deux individues d'un pas déterminé. Toussant légèrement, elle croisa les bras et orna les deux jeunes femmes d'un regard noir. << Je ne demanderait même pas comment cela se fait que je vous ai vue Lana, entrer ici en courrant une minute à peine avant moi. En retard? Cela serai porté à votre carte de registre. Vous n'avez pas intêret à reccomencer. J'espère pour vous que Roman n'est pas encore arrivé. >> Faisant régner un rictus sur ses lèvres, elle tourna la tête vers Yzza. << Et vous? À ce que je sache l'Atelier se trouve par là-bas. Oh! À moins que vous étiez entrain de discuter de la nouvelle collection avec Mlle Koslov. La collection qu'on attend de puis bien des mois! >>

[Invité]

Décidément, Mlle Krasivaya était d'un charme.. plutôt inexistant. Lana avait fait de son mieux en s'adressant à elle, ce qui, en soi, était un exploit, et la designer s'était adressée à elle avec un tel ton! Sa voix était un mélange d'ignorance et d'égoïsme total. La secrétaire se promit d'en glisser un mot à son patron et ce, le plus rapidement possible puisque un tel comportement ne devait pas être présent dans l'enceinte du building de la compagnie Zimaletto. Lana, habituellement toujours sûre d'elle même et possedant une confiance en soi à toute épreuve, s'était fait, comment dire, bien avoir par cette femme. Chaque fois qu'elle deignait parler à quelqu'un, on la trouvait si interressante! Il lui fallait se reprendre au plus vite, question de réputation, bien sûr!

« Est-ce que tu savais que je m'en fou totalement ce qui s'est passé dans ta nuit et même ce matin? Je pense que non... Tu apprendras à me connaître, cocotte.» dit la designer sur le même ton.

« Oh, mais je n'en doute pas une seconde » répliqua la secrétaire avec un sourir magnifique sur les lèvres.

Tout en elle criait UN COUP BAS!! UN COUP BAS!! mais il lui fallait rester de marbre, puisqu'une petite guerre psychologique n'avait pas sa place en cet endroit, et surtout ce matin!
Mait quelle fut la surprise de Mlle Koslov lorsqu'elle vit entrer Kira Voropaeva, cette femme si.. puissante comparée à une pauvre petite secrétaire! Cela n'était décidément pas son jour.. pas du tout, d'ailleurs, à commencer par son mal de tête qui menaçait de lui faire exploser la cervelle. Lana tourna le dos à la femme et fit mine de n'avoir rien remarqué, elle prit ses nombreux sacs dans ses bras et fit un pas en direction de la cage d'escalier. Alors qu'elle s'aprêtait à en faire un deuxième, on l'interpela. Oh misère, elle était vraiment foutue! Une secrétaire, une pauvre petite secrétaire sans défence et surtout, sans pouvoir au sein de la compagnie! Elle serait si facile à congédier! Et s'il fallait qu'on la renvoie, où irait-elle travbailler? Dans un dépanneur délâbré? JAMAIS.

« Je ne demanderait même pas comment cela se fait que je vous ai vue Lana, entrer ici en courrant une minute à peine avant moi. En retard? Cela serai porté à votre carte de registre. Vous n'avez pas intêret à reccomencer. J'espère pour vous que Roman n'est pas encore arrivé. » dit-elle sur le ton le plus sévère que la jeune femme n'ait jamais entendu.

Bon, à croire que Lana n'était pas habituée à se faire remettre à sa place! Les gens, habituellement, étaient tous séduis par ses petits yeux triste et mignons! Il fallait bien l'admettre: cette femme était plus puissante qu'elle et, en plus, ne réagissait pas à son visage de petit chiot battu.. Ce n'était pas tout, elle parla aussi dûrement à Yzza, qui était, depuis le début, plantée devant la secrétaire.

« Et vous? À ce que je sache l'Atelier se trouve par là-bas. Oh! À moins que vous étiez entrain de discuter de la nouvelle collection avec Mlle Koslov. La collection qu'on attend de puis bien des mois! »

Lana ne voulut pas répliquer, mais les mots sortirent instinctivement de sa bouche..

« Excusez moi, mais je me demande bien aussi ce que VOUS faisiez à arriver encore plus en retard que moi. À ce que je sache, personne ne vous punira, vous. Pourquoi alors devrais-je payer pour un retard de *Elle regarda sa montre* 17 minutes et demi? C'est complètement, absolument idiot, madame, puisque vous avez, vous, 20 jolies petites minutes de retard! »

Ça y était, elle était foutue, on la renvoierait et elle devrait payer ses dépenses avec seul le revenu que lui approterait un petit travail dans un trou.. un trou plein de rats et sombre. Ne pouvant accepter sa future punition, elle reprit ses sacs, qu'elle avait deja déposés par terre, et termina sa petite marche vers les escaliers, la tête, cette fois-ci, baissée. Si Kira voulait vraiment lui tomber dessus, elle la suivrait, sinon, une journée comme les autres allait commencer et, le soir venu, se terminer comme à l'habitude de la jeune femme..

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